Le plastique, ce n’est pas fantastique !
C’est même une vraie plaie pour la planète. Lorsque l’on a inventé ce matériau, on l’a trouvé fantastique parce qu’hyper résistant. Tellement résistant que aujourd’hui il nous submerge nous envahi de toute part.
Les océans s’étranglent de plastique, la terre transpire de plastique, il y a trop de plastique partout !
Oui et moi, je peux faire quoi pour limiter les dégâts ?
En voulant faire un petit inventaire de notre consommation quotidienne de plastique, j’ai réalisé qu’elle était énorme et que je ne m’en rendais même pas compte. Et là, j’avoue que ma première réaction a été celle de l’autruche. Vous savez, celle qui refuse de voir tellement c’est effrayant !
Ma deuxième réaction a été celle de me dire, quel sont les petits efforts que je peux faire au quotidien pour limiter un tout petit peu mes déchets en plastique ?
Le radical extrémiste, ce n’est pas trop mon truc. J’ai donc décidé de faire le « tri » dans mes déchets plastiques et de les classer en deux catégories. Ceux que l’on peut recycler et qui ont donc moins de chance de se retrouver dans la nature, et ceux qui partent direct à la poubelle.
Certains trouveront certainement que cette attitude est peu responsable, car même si ils sont recyclés, le recyclage lui-même produit de la pollution. Certes mais avec le recyclage on ne produit pas de nouveau plastique et on limite un peu la cata.
Petit inventaire à la Prévert des déchets plastiques qui sont parti dans ma poubelle :
1 emballage de jambon, 1 emballage de charcuterie, 4 pots de crème dessert, 2 sachets en plastique qui emballaient mes légumes, un filet en plastique qui emballait mes oignon , la barquette en polystyrène du rôti avec son film étirable, un sachet en plastique qui se trouvait dans la boite de corn flakes, le plastique qui tenait ensemble les deux flacon de shampoing et celui des après shampoings, l’opercule de la boite de ricotta, le sachet en plastique de mes épinards surgelé, le sachet contenant les lardons. Je suis sure que j’en oublie.
C’est sans appel, nous consommons bien trop de plastique inutilement. En revanche je suis une adepte des méthodes douce, l’objectif « zéro déchet » très en vogue en ce moment et du reste admirable, pas pour moi. Quand les objectifs sont trop élevés ça a tendance à me décourager et me faire abandonner avant même d’avoir commencé.
J’ai bien envie de progresser mais vous allez voir, ce n’est pas si simple.
Et si je prenais mon jambon et mon salami à la coupe ? Oui ! Plus d’emballage en plastique, à la place un papier plastifié et un sachet en plastique. Résultat nul.
Pour les crème dessert, c’est vraiment dommage qu’elle n’existe pas en pot de verre, et je n’ai toujours pas trouvé de recette satisfaisante pour les remplacer.
Difficile de faire moins pour les sachets de légumes, je groupe déjà un max de légumes dans le même sachet, mais les sachet ne sont pas bien grand, alors tant que la ferme n’est pas ouverte, c’est pas simple. Quand aux oignon filet en pré conditionné ou sachet si je choisi le vrac voilà le choix que j’ai !
Pour le rôti, je peux aller chez le boucher du coin, lui acceptera surement de ne pas l’emballer et de le placer dans mon tup. Et par la même occasion prendre mon jambon et mon salami chez lui aussi mais les prix ne sont quand même bien plus élevés, même si en qualité c’est certainement meilleur, mais quand y a pas de quoi payer plus, y’a pas.
Pour la boite de Korn flakes et si je prenais en vrac ? Oui sauf que là encore le vrac se retrouve dans un sachet en plastique. Pas sûr que mon super marché voit ça d’un très bon œil si je viens avec mon tup. à remplir.
Pour le plastique des shampoings, ben les promos c’est quand même bien plus avantageux, bien sûr je pourrais fabriquer mon shampoing moi-même, mais après avoir fait un tour d’horizon des recettes et des ingrédients ce n’est pas vraiment rentable. A part l’amoureux qui à la coupe mili. réglementaire, c’est cheveux long pour tout le monde dans le bocal, alors c’est grosse consommation.
Quant à la ricotta aux lardons, là aussi je suis dans l’impasse. A moins de m’en passer, mais je ne suis pas prête pour cela.
J’ai bien tenté de congeler des épinards lorsque c’était la saison pour en disposer plus tard, mais le goût n’était plus au rendez vous. la surgélation est faite à très basse température très rapidement ce qui permet de conserver saveurs et vitamine.
Bien que consciente que la planète étouffe, je trouve que pour l’instant cela reste assez compliqué d’échapper au emballage plastiques. Et paradoxalement, chercher à éviter les emballages est bien plus onéreux que se contenter des produits classiques suremballés.
Je vais donc continuer à privilégier, autant que possible avec mes moyens financiers, le moins d’emballage possible.
Je rêve d’un jour ou l’on pourra allez au supermarché avec des contenants réutilisables, un peu dans le même esprit que les sacs de course, et où l’on pourra tout acheter en vrac, de la farine en passant par le sucre, le café, le shampoing, la viande, le jus d’orange etc.
Tout le monde y gagnerait ! Les super marché feraient de sacrés économies, ça coûte bien moins cher de ne pas conditionner les produits, moins de déchets pour la planète, et nous consommateurs profiterions de la baisse des prix induite par le déconditionnement des produits.
Des magasins de ce genre existent déjà, sauf que pour l’instant ils sont plus cher qu’un super marché classique, allez comprendre ?
Je crois que le mouvement est en marche, lentement mais surement.
Et vous, quelles solutions faciles et économiques, avez-vous trouvé pour consommer moins de plastique jetable ? Je suis vraiment preneuse de toutes les bonnes idées.
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