Difficile d’imaginer que le mois de novembre est bientôt là, avec les températures estivales de ce week-end. Et pourtant…
Alors hop ! Hop ! Hop ! J’essaye de reprendre le bon rythme et de vous proposer à l’impression le calendrier du mois suffisamment en avance.
Hop ! Hop ! Hop ! On fait chauffer l’imprimante et on imprime autant de fois que vous voudrez le calendrier du mois de novembre.

Oh ! Oh ! Je vous sens impatients de savoir comment s’est passée ma deuxième semaine, derrière mon étalon de fer sauvage, ma formule 1 de couture, mon futur outil de travail lorsque la formation sera terminée.
Alors pour commencer j’ai enfin totalement dompté l’animal. Ma machine m’obéis au pied et à l’œil !
Je me fais même plaisir en faisant de belle pointe de vitesse. Et je dois dire que j’aime entendre rugir son moteur !
Cette semaine, nous avons appris à ourler à l’aide d’un guide ourleur. Il m’a fallu un bon moment avant de trouver le geste parfait. J’ai eu un paquet de crampes dans les mains. Heureusement nous avons une formatrice d’une patience et d’une pédagogie extraordinaire. A force de venir corriger ma posture, les positions de mes mains, j’ai enfin pris le bon geste, celui ou aucune partie du corps ne souffre.
A la fin de la semaine, j’étais capable de manier, bon pas encore à pleine vitesse, tous les guides ourleurs mis à notre disposition. Du plus petit pour des ourlets de 1 cm au plus grand pour faire des ourlets de 10 cm. Il en existe des plus petits et des plus grands encore, mais l’entreprise ne les utilise que rarement.
J’ai découvert aussi cette semaine, à mes dépends, ce qui m’a valu pas mal de frustrations et d’agacements, qu’en dehors de leur puissance et rapidité, ces machines exigeaient un réglage extrêmement pointu.
Nous avions bien vu rapidement les réglages de bases en première semaine. Tension du fils, longueur de fil après coupe, pression du pied presseur. Mais c’était plus un rapide aperçu, sans réelle mise en application.
Lorsque j’ai attaqué des ourlets un peu larges, alors que je pensais bien maitriser la gestuelle, tout est parti en cacahouète. Il a fallu l’intervention de la chef d’atelier, qui forte de sa longue expérience, de loin à repérer que le réglage de ma machine était totalement fantaisiste.
Pas le réglage basique que j’avais effectué avant de démarrer ma série de pièce d’étude. Celui-ci à ma plus grande satisfaction était plutôt correct. Il existe un réglage bien plus pointu, pour régler le pooler, sorte de rouleau compresseur situé juste derrière le pied presseur, qui permet lorsqu’il est bien réglé, de faire dérouler la matière de façon régulière et uniforme.
Me voyant m’agacer sérieusement elle est accourue à mon secours pour régler ce très vilain pooler qui me faisait des misères.
Et bien ce fameux pooler, si il est mal régler, peut vous pourrir la vie et vous ruiner même un mental de fer. Vous croyez que tout va bien, votre pièce se déroule sans encombre et tout à coup sans crier gare, elle se fait la malle. Et si par malheur vous tentez de la retenir, le tissu se cabre et vous vous retrouvez avec un ourlet totalement vrillé. Le genre de situations qui, si on ne sait pas que c’est ce fichu pooler le coupable, peu vite devenir suuuuper énervant.
Sinon en dehors de ce petit incident mineur, ma semaine s’est plutôt déroulée de façon paisible. Il faut juste que mon corps s’habitue à ce nouveau rythme. Pour l’instant j’ai un peu de mal à me motiver à faire autre chose que l’intendance de la maison en rentrant du travail. Ça va venir, juste une question de routine.
Bon je vous laisse, j’ai programmé cet article hier soir, donc là je suis derrière, mon étalon sauvage, ma formule 1 de la couture, et je vogue vers de nouveaux apprentissages.
Que cette journée vous soit douce et créative !
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